Le continent africain était comme la source endogène des valeurs humaines, morales et religieuses, qui constituaient sa force et son identité religieuse spécifiques. Il faut comprendre par-là que la religion traditionnelle pour sa vision du monde est intrinsèquement  liée à la culture africaine.

Mais durant le cours de l’histoire, il semble avoir une profonde carence de ses systèmes de valeurs identitaires. Conséquence d’ailleurs de tous les maux conduisant à la crise dont l’Afrique traverse actuellement au niveau politique, économique et sociétale.

Cette attitude de rejet et de perte de cette religion traditionnelle, cette culture par les messagers du Christ dans l’histoire de l’évangélisation et des Africains eux-mêmes a été une entorse au message d’annonce du Salut apporté par le Christ.

La raison de la RTA, c’est ce que dit BUAKASSA : « Aujourd’hui, la religion africaine n’existe nulle part, mais elle est partout, dans les consciences dans les opérations spirituelles ou empiriques, dans les représentations, dans les attitudes, dans les gestes, dans les proverbes, dans les légendes, dans les mythes…Elle est partout à la campagne comme en ville, dans les procès judiciaires comme dans les conventions politiques. »

Ce court mettra en relief les croyances théologiques fondamentales, la fonction de la religion traditionnelle africaine, la persistance du système religieux traditionnel et les nouvelles approches de l’étude de la religion traditionnelle africaine.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Concile Vatican II, nostra aetarte

 

BOLAJI  IDOWU, African Traditional religion : a definition, Kampala, Fountain publications, 1991 (1ère édition : Londres, SCM Press, 1973)

Gérard BUAKASSA, Lire la religion africaine, Noraf, Louvain-la-Neuve, 1988

Louis-Vincent THOMAS et René LUNEAU, la terre africaine et ses religions, traditions et changements, Paris, l’Harmatan, 1980, 336 p.

Bertrand EVELIN, Les religions traditionnelles africaines. Collection (Chemin de dialogue/005), 127-150 p.

  Rencontre internationale de Bouaké (CI) sur Religions traditionnelles africaines en 1965, Paris, du Seuil, 1965, 202 P.

 

 

 

Avoir une connaissance générale de l’ordre canonique sur les Biens temporels de l’Eglise, surtout concernant l’acquisition, l’administration (gestion) et l’aliénation, les volontés pieuses et les fondations pieuses ; finalités des biens. Initiation à l’application des normes canoniques sur les biens temporels aux situations concrètes des corps ecclésiaux : IVC et SVA ; Être au même niveau que la conception du marché actuel qui « tend à créer un mécanisme consumériste compulsif pour placer ses produits, les personnes finissent par être submergées, dans une spirale d’achats et de dépenses inutiles (cf. Laudato si no° 203). Tous cela c’est pour une gestion transparente et professionnelle